FAF_Violences scolaires : conséquences à long terme chez l'enfant et impacts sur sa famille
Les violences scolaires, qu’elles soient physiques, verbales, psychologiques ou numériques, représentent un enjeu majeur de santé publique (1). Elles touchent au moins 5% des élèves en France de manière répétée, avec des répercussions cliniques graves et durables (2).
Chez l’enfant, les violences subies peuvent entraîner des troubles psychiatriques. Les enfants victimes de violences (harcèlement, brimades, agressions physiques ou verbales) présentent un risque beaucoup plus élevé de dépression majeure à l’adolescence et à l’âge adulte. Se développent fréquemment de troubles comme l’anxiété généralisée, les phobies sociales ou les troubles paniques. Les violences scolaires peuvent provoquer un état de stress post-traumatique, avec flashbacks, hypervigilance, cauchemars même des années plus tard. Certains enfants victimes de violences scolaires développent des troubles de la personnalité : trouble de la personnalité borderline (TPB), trouble évitants ou paranoïaques avec une méfiance excessive, retrait social, incapacité à faire confiance aux autres. Les difficultés relationnelles sont durables et peuvent se manifester sous la forme de troubles de l’attachement, d’isolement social. Les victimes de violences scolaires ont un risque multiplié par 2 à 5 de tentatives de suicide à l’adolescence ou à l’âge adulte (selon les études). (3 ;4).
Parmi les troubles cognitifs secondaires et difficultés scolaires, on note une altération des fonctions exécutives (concentration, mémoire de travail, planification durablement affectées), une baisse des performances scolaires avec un risque accru d’échec scolaire, de déscolarisation ou de parcours chaotique. S’ajoutent de possibles troubles du comportement agressifs ou auto-agressifs, addictions. (3 ;4).
Enfin, les conséquences somatiques peuvent se chroniciser, avec notamment des migraines, douleurs abdominales fonctionnelles, troubles musculosquelettiques.
La famille, confrontée à la détresse de l’enfant, peut vivre un stress émotionnel intense, une culpabilité et un isolement, qui se répercutent sur la dynamique familiale. L’impact sur la fratrie n’est pas négligeable : les frères et sœurs peuvent se sentir délaissés ou moins soutenus. Ainsi, colère, jalousie, rivalités peuvent émerger dans la fratrie. En outre, les autres enfants de la famille peuvent développer peur, anxiété sociale, ou difficultés scolaires par ricochet. L’anxiété et l’impuissance face à la situation sont sources de tensions conjugales pouvant aller jusqu’à l’usure du couple, d’autant qu’il existe potentiellement des répercussions économiques des violences scolaires subies (thérapies, changements d’école, déménagements, voire arrêt de travail d’un parent pour accompagner l’enfant…) (5).
L’objectif général de cette formation est de renforcer les compétences des praticiens dans l’identification des conséquences possible à long terme chez l’enfant, et chez sa famille.
Chez l’enfant, les violences subies peuvent entraîner des troubles psychiatriques. Les enfants victimes de violences (harcèlement, brimades, agressions physiques ou verbales) présentent un risque beaucoup plus élevé de dépression majeure à l’adolescence et à l’âge adulte. Se développent fréquemment de troubles comme l’anxiété généralisée, les phobies sociales ou les troubles paniques. Les violences scolaires peuvent provoquer un état de stress post-traumatique, avec flashbacks, hypervigilance, cauchemars même des années plus tard. Certains enfants victimes de violences scolaires développent des troubles de la personnalité : trouble de la personnalité borderline (TPB), trouble évitants ou paranoïaques avec une méfiance excessive, retrait social, incapacité à faire confiance aux autres. Les difficultés relationnelles sont durables et peuvent se manifester sous la forme de troubles de l’attachement, d’isolement social. Les victimes de violences scolaires ont un risque multiplié par 2 à 5 de tentatives de suicide à l’adolescence ou à l’âge adulte (selon les études). (3 ;4).
Parmi les troubles cognitifs secondaires et difficultés scolaires, on note une altération des fonctions exécutives (concentration, mémoire de travail, planification durablement affectées), une baisse des performances scolaires avec un risque accru d’échec scolaire, de déscolarisation ou de parcours chaotique. S’ajoutent de possibles troubles du comportement agressifs ou auto-agressifs, addictions. (3 ;4).
Enfin, les conséquences somatiques peuvent se chroniciser, avec notamment des migraines, douleurs abdominales fonctionnelles, troubles musculosquelettiques.
La famille, confrontée à la détresse de l’enfant, peut vivre un stress émotionnel intense, une culpabilité et un isolement, qui se répercutent sur la dynamique familiale. L’impact sur la fratrie n’est pas négligeable : les frères et sœurs peuvent se sentir délaissés ou moins soutenus. Ainsi, colère, jalousie, rivalités peuvent émerger dans la fratrie. En outre, les autres enfants de la famille peuvent développer peur, anxiété sociale, ou difficultés scolaires par ricochet. L’anxiété et l’impuissance face à la situation sont sources de tensions conjugales pouvant aller jusqu’à l’usure du couple, d’autant qu’il existe potentiellement des répercussions économiques des violences scolaires subies (thérapies, changements d’école, déménagements, voire arrêt de travail d’un parent pour accompagner l’enfant…) (5).
L’objectif général de cette formation est de renforcer les compétences des praticiens dans l’identification des conséquences possible à long terme chez l’enfant, et chez sa famille.
Pour qui?
Généralistes et autres spécialistes