FAF_Comment prescrire correctement l’activité physique adaptée (Les pathologies respiratoires)
L’augmentation de la sédentarité et la réduction de l’activité physique sont des problèmes majeurs de santé publique, en particulier dans les pays développés. Pourtant, l’activité physique est un facteur important de maintien de l’autonomie et elle permet un vieillissement réussi. (1)
L’activité physique adaptée (APA) est née au Québec en 1970, puis arrivée en France dans les années 80, elle s’adressait initialement aux personnes fragiles, âgées ou en difficulté d’insertion sociale et les personnes atteintes de maladies chroniques.
En 2017, une première loi précisant la prescription d’APA par le médecin traitant dans les ALD est entrée en vigueur. (2)
Puis en 2023, un décret n°2023-235 (3) a fixé la liste des maladies chroniques, des facteurs de risque et des situations de perte d'autonomie ouvrant droit à la prescription d'APA:
1- Maladies chroniques retentissant sur la vie quotidienne avec une prise en charge au long cours,
2- Facteurs de risque : condition, pathologie ou comportement augmentant la probabilité de développer ou d'aggraver une maladie ou bien de souffrir d'un traumatisme, (surpoids, obésité, HTA, dénutrition, sédentarité, dyslipidémies, conduites addictives...)
3- Situations de perte d'autonomie dues au handicap ou au vieillissement :
- Bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie ou de l'aide à domicile ou d'un droit attribué par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ou titulaire de la carte “mobilité inclusion”,
- La personne a réalisé un dépistage multidimensionnel du déclin fonctionnel lié à l'âge révélant une fragilité.
L’APA est ainsi reconnue comme une thérapeutique à part entière, seule ou en association avec les traitements médicamenteux dans de nombreuses maladies chroniques, facteurs de risque et situations de perte d’autonomie. Elle a des effets bénéfiques chez les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et les femmes enceintes. Les bénéfices de l’APA sont nombreux mais de nombreux freins persistent de la part des médecins comme des patients. La HAS propose des référentiels par pathologie ou état de santé pour guider les médecins dans leur consultation et dans leur prescription, ainsi que des fiches d’information pour les patients. (3)
Tout médecin traitant devrait connaître les nouvelles modalités de cette prescription afin de l’intégrer dans sa pratique en précisant les objectifs thérapeutiques visés, les contre-indications liées à l’état du patient, ainsi qu’une indication de la fréquence et de l’intensité des séances d’APA. (4)
Cette formation a pour objectif général de :
- Développer les connaissances sur les indications de l'Activité Physique Adaptée, dans la prise en charge de nombreuses maladies (métabolique, cardio-vasculaire, broncho-pulmonaire, digestive, rhumatologique, cancérologique)
- Faire le point sur les différents types d’APA pour proposer la mieux adaptée à chaque patient
- Améliorer la rédaction de leur prescription par les médecins (5)
L’activité physique adaptée (APA) est née au Québec en 1970, puis arrivée en France dans les années 80, elle s’adressait initialement aux personnes fragiles, âgées ou en difficulté d’insertion sociale et les personnes atteintes de maladies chroniques.
En 2017, une première loi précisant la prescription d’APA par le médecin traitant dans les ALD est entrée en vigueur. (2)
Puis en 2023, un décret n°2023-235 (3) a fixé la liste des maladies chroniques, des facteurs de risque et des situations de perte d'autonomie ouvrant droit à la prescription d'APA:
1- Maladies chroniques retentissant sur la vie quotidienne avec une prise en charge au long cours,
2- Facteurs de risque : condition, pathologie ou comportement augmentant la probabilité de développer ou d'aggraver une maladie ou bien de souffrir d'un traumatisme, (surpoids, obésité, HTA, dénutrition, sédentarité, dyslipidémies, conduites addictives...)
3- Situations de perte d'autonomie dues au handicap ou au vieillissement :
- Bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie ou de l'aide à domicile ou d'un droit attribué par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ou titulaire de la carte “mobilité inclusion”,
- La personne a réalisé un dépistage multidimensionnel du déclin fonctionnel lié à l'âge révélant une fragilité.
L’APA est ainsi reconnue comme une thérapeutique à part entière, seule ou en association avec les traitements médicamenteux dans de nombreuses maladies chroniques, facteurs de risque et situations de perte d’autonomie. Elle a des effets bénéfiques chez les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et les femmes enceintes. Les bénéfices de l’APA sont nombreux mais de nombreux freins persistent de la part des médecins comme des patients. La HAS propose des référentiels par pathologie ou état de santé pour guider les médecins dans leur consultation et dans leur prescription, ainsi que des fiches d’information pour les patients. (3)
Tout médecin traitant devrait connaître les nouvelles modalités de cette prescription afin de l’intégrer dans sa pratique en précisant les objectifs thérapeutiques visés, les contre-indications liées à l’état du patient, ainsi qu’une indication de la fréquence et de l’intensité des séances d’APA. (4)
Cette formation a pour objectif général de :
- Développer les connaissances sur les indications de l'Activité Physique Adaptée, dans la prise en charge de nombreuses maladies (métabolique, cardio-vasculaire, broncho-pulmonaire, digestive, rhumatologique, cancérologique)
- Faire le point sur les différents types d’APA pour proposer la mieux adaptée à chaque patient
- Améliorer la rédaction de leur prescription par les médecins (5)
Pour qui?
Généralistes et autres spécialistes
