FAF_Comment gérer l'agressivité des patients au cabinet médical

La violence est un phénomène de société et les professionnels de santé, pourtant au service de la population, constatent une dégradation de la relation patient-soignant et une détérioration de leurs conditions de travail. [1]
En libéral, 75% des 1 244 incidents déclarés en 2022 concernent les médecins de ville, principalement des généralistes, et les cardiologues et les psychiatres sont les spécialistes les plus touchés en 2021. De plus en plus souvent, le médecin ne bénéficie plus de la protection inhérente au respect qu’il inspirait jadis.
Ces déclarations concernent les atteintes aux biens (19%) mais surtout aux personnes (81%). Ces chiffres sont sous-estimés malgré un taux de plaintes déposées par les médecins en augmentation. Le milieu urbain, bien que très majoritairement touché, n'est plus le seul environnement impacté. [2]
La DGOS-ONVS a établi des niveaux d’agression à l’encontre des professionnels libéraux :
- Niveau 1: injures, insultes et provocations sans menace
- Niveau 2: menaces d’atteinte à l’intégrité physique ou aux biens de la personne, menaces de mort, port d’armes
- Niveau 3: violences volontaires (atteinte à l’intégrité physique, strangulation, bousculades, crachats, coups), menaces avec arme, agression sexuelle
- Niveau 4: violences avec arme par nature (arme à feu ou blanche) ou par destination, viol... [3]
Elle propose aussi une «palette d’outils» pour anticiper ou gérer ces actes agressifs depuis l’affichage au cabinet d’une charte «droits et devoirs» avec risque pénal encouru jusqu’au dépôt de plainte au pénal avec le soutien du CNOM. (CSP). [3]
Les médecins sont de plus en plus souvent confrontés à refuser un certificat ou un arrêt de travail, mais aussi à des patients refusant un traitement ou exaspérés par une attente trop longue ou par une situation qu’ils jugent inadaptée ou inacceptable selon eux; ces situations peuvent être à l’origine d’emportement pouvant vite devenir excessif – du patient mais aussi de son entourage.
La maladie mentale, l’alcoolisation ou la prise de substances toxiques ne sont donc pas les seules causes possibles de ces comportements.
Le médecin ne doit surtout pas négliger ou banaliser ces actes car ils rendent les conditions de travail de plus en plus difficiles: angoisse d'aller travailler, tensions dans le cabinet médical, stress, dégradation de la qualité des soins et de l'écoute des patients et finalement démotivation générale et sentiment d'être démuni face à ces comportements.
Par ailleurs, des règles de sécurité et de vigilance sont indispensables pour que les professionnels de santé puissent travailler dans un climat de sérénité et donc en sécurité. [4]

L’objectif général de cette classe virtuelle est de fournir au participant les moyens pour l’aider à acquérir les bons réflexes devant un patient se montrant agressif et savoir comment réagir en cas d'agression verbale, physique, en s’appuyant sur le contexte légal et les suites judiciaires envisageables. [5]

Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.

Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Pour qui?
Généralistes et autres spécialistes
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Expert:
Dr CAMPAN Alain
Organisateur:
Dr MERCIER-RAISIN Roselyne
Détail:
21h-22h30
Début:
02/09/2025
Fin:
02/09/2025
Durée:
1h30
Type:
Classe virtuelle
Profession
Médecin
Spécialités
Généralistes et autres spécialistes
Financeur
Formation FAF en classe virtuelle organisée par l'AFML
EVALUATION
- Les précédentes sessions sur ce thème ont déjà accueillis 14 participants
- Note satisfaction : 5.0 /5
- Note éthique : 5.0/5
Ouvert