FAF_La régulation médicale : applications pratiques du SAS et gestion des risques (Module 2)
Depuis la publication du Décret 2024-541 relatif à l'organisation et au fonctionnement du service d'accès aux soins, le 15 sert désormais de plateforme commune à la régulation des soins d’urgence.
Le décret définit l'organisation et le fonctionnement du service d'accès aux soins (SAS) prévu à l'article L. 6311-3 du code de la santé publique: les médecins généralistes peuvent participer à la régulation téléphonique à distance sans être au centre 15, depuis leur cabinet, leur domicile ou une plateforme d’appel dédiée. [1]
Le SAS repose sur une collaboration étroite de l’ensemble des professionnels de santé d’un même territoire qui s’articule autour de: [2]
- la mise en place d’organisations locales permettant la prise en charge des soins non programmés de manière coordonnée entre les différents acteurs (ville et hôpital);
- une plateforme téléphonique de régulation gérée localement, accessible 24h/24 et fournissant une réponse adaptée pour des soins non programmés;
- une plateforme numérique nationale, dédiée aux professionnels participant au SAS pour faciliter l’accès à l’offre de soins disponible, orienter les patients vers la médecine de ville et s’intégrer dans l’écosystème du numérique en santé.
Ce SAS procède en deux étapes:
- Un ARM qualifie chaque appel puis oriente l’appelant vers le service d'aide médicale urgente ou la régulation de médecine ambulatoire.
- Le médecin régulateur doit suivre un protocole standardisé: [3]
. Évaluation de la gravité du cas
. Orientation en fonction de l’évaluation: fournir des conseils médicaux, proposer une téléconsultation, orienter le patient vers une consultation de soin non programmé en ville ou déclencher l'intervention d'un SMUR ou du SAMU ou un transport sanitaire,
. Coordination des rdv de médecine de ville dans un délai de 48heures pour les patients nécessitant des soins non programmés, grâce à la plateforme numérique nationale.
Les médecins libéraux régulateurs doivent être formés à cette nouvelle approche car ils jouent un rôle essentiel dans la gestion des appels, intégrés dans la chaîne de régulation et permettent d’assurer la continuité des soins pour les patients, notamment en dehors des heures de consultation habituelles. La formation spécifique à la régulation médicale inclut les réponses à apporter grâce à l’écoute d’enregistrements anonymisés d’appel au centre de régulation. [4]
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants les bases de la régulation libérale: les règles codifiées à suivre lors de l’entretien téléphonique incluant les spécificités de l’appel pédiatrique, les risques d’erreurs et les protocoles SAMU liés aux situations à risques spécifiques, ceci afin de garantir que tous les patients puissent recevoir des soins appropriés en temps opportun.
Ce module 2 est la suite d’un module 1 basé sur l'environnement médico-légal de la régulation médicale et les règles à suivre lors des entretiens téléphoniques.
Le décret définit l'organisation et le fonctionnement du service d'accès aux soins (SAS) prévu à l'article L. 6311-3 du code de la santé publique: les médecins généralistes peuvent participer à la régulation téléphonique à distance sans être au centre 15, depuis leur cabinet, leur domicile ou une plateforme d’appel dédiée. [1]
Le SAS repose sur une collaboration étroite de l’ensemble des professionnels de santé d’un même territoire qui s’articule autour de: [2]
- la mise en place d’organisations locales permettant la prise en charge des soins non programmés de manière coordonnée entre les différents acteurs (ville et hôpital);
- une plateforme téléphonique de régulation gérée localement, accessible 24h/24 et fournissant une réponse adaptée pour des soins non programmés;
- une plateforme numérique nationale, dédiée aux professionnels participant au SAS pour faciliter l’accès à l’offre de soins disponible, orienter les patients vers la médecine de ville et s’intégrer dans l’écosystème du numérique en santé.
Ce SAS procède en deux étapes:
- Un ARM qualifie chaque appel puis oriente l’appelant vers le service d'aide médicale urgente ou la régulation de médecine ambulatoire.
- Le médecin régulateur doit suivre un protocole standardisé: [3]
. Évaluation de la gravité du cas
. Orientation en fonction de l’évaluation: fournir des conseils médicaux, proposer une téléconsultation, orienter le patient vers une consultation de soin non programmé en ville ou déclencher l'intervention d'un SMUR ou du SAMU ou un transport sanitaire,
. Coordination des rdv de médecine de ville dans un délai de 48heures pour les patients nécessitant des soins non programmés, grâce à la plateforme numérique nationale.
Les médecins libéraux régulateurs doivent être formés à cette nouvelle approche car ils jouent un rôle essentiel dans la gestion des appels, intégrés dans la chaîne de régulation et permettent d’assurer la continuité des soins pour les patients, notamment en dehors des heures de consultation habituelles. La formation spécifique à la régulation médicale inclut les réponses à apporter grâce à l’écoute d’enregistrements anonymisés d’appel au centre de régulation. [4]
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants les bases de la régulation libérale: les règles codifiées à suivre lors de l’entretien téléphonique incluant les spécificités de l’appel pédiatrique, les risques d’erreurs et les protocoles SAMU liés aux situations à risques spécifiques, ceci afin de garantir que tous les patients puissent recevoir des soins appropriés en temps opportun.
Ce module 2 est la suite d’un module 1 basé sur l'environnement médico-légal de la régulation médicale et les règles à suivre lors des entretiens téléphoniques.
Pour qui?
Médecins généralistes