FAF_Processus de deuil : les différentes phases des deuils
Le processus de deuil est un cheminement normal de l'être humain à la suite de la perte d'un proche, d’un licenciement, d’une rupture amoureuse… «Penser le deuil» est nécessaire pour bien vivre.
Le deuil a une dimension émotionnelle, cognitive, philosophique … dans le comportement humain. Il est omniprésent dans la vie de chacun de nous sous diverses formes, pas toutes reliées à la mort mais signifiant toujours la perte définitive d’un objet investi affectivement comme dans la rupture amoureuse. (1)
Le plus souvent, le deuil désigne la période au cours de laquelle une personne éprouve de la tristesse ou de la douleur à la suite de la perte d'un être cher. La manière dont on va vivre «le deuil» d’un proche prend ses racines dans l’élaboration de la perte de l’objet primordial semblable à celle vécue par l’enfant lors d’une longue séparation avec la personne auprès de laquelle il trouve sa sécurité de base. (2)
Le travail de deuil est un processus intrapsychique, évoluant par étapes: le sujet réussit peu à peu à se détacher de l’objet perdu afin de mieux vivre car il a commencé à accepter une situation nouvelle et peut alors formuler de nouveaux projets. (3)
C’est une réaction personnelle et collective qui peut varier en fonction des sentiments et des contextes. Cette réaction commence par le déni et se termine par une acceptation plus ou moins libérée du sentiment d'attachement.
Le travail de deuil dure normalement un an, parfois plus ou moins, sans forcément être pathologique. Lorsque le deuil se prolonge ou laisse place à des troubles dépressifs ou anxieux, on parle de deuil compliqué ou de deuil pathologique qui se caractérisent par la survenue de maladie physique ou mentale dans la période du deuil (10 à 15 % des individus endeuillés). (3)
Elisabeth Kübler-Ross a décrit les étapes du deuil normal: choc, déni, colère, marchandage, tristesse, résignation et acceptation en précisant que toutes ne sont pas forcément ressenties. (4)
Le médecin pendant des siècles n’était pas sollicité à la suite d’un deuil car vécu comme un processus naturel de portée essentiellement sociale et collective (avec des rituels comme modalité de soutien et de résilience). Depuis quelques années, le deuil est cantonné à la sphère privée et le médecin est sollicité par les patients qui présentent différentes manifestations cliniques: se pose alors la question du diagnostic.
Les signes cliniques observés par le médecin chez son patient vont lui permettre de déterminer si ce dernier vit un deuil normal ou un deuil pathologique ainsi qu’à quelle phase de l’élaboration de celui-ci, la personne endeuillée se situe. (5)
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants les outils leur permettant de connaitre les différentes étapes du deuil « normal » afin de distinguer ce dernier du deuil pathologique en recherchant les signes cliniques spécifiques et de permettre un meilleur accompagnement du patient pour affronter cette période difficile.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Le deuil a une dimension émotionnelle, cognitive, philosophique … dans le comportement humain. Il est omniprésent dans la vie de chacun de nous sous diverses formes, pas toutes reliées à la mort mais signifiant toujours la perte définitive d’un objet investi affectivement comme dans la rupture amoureuse. (1)
Le plus souvent, le deuil désigne la période au cours de laquelle une personne éprouve de la tristesse ou de la douleur à la suite de la perte d'un être cher. La manière dont on va vivre «le deuil» d’un proche prend ses racines dans l’élaboration de la perte de l’objet primordial semblable à celle vécue par l’enfant lors d’une longue séparation avec la personne auprès de laquelle il trouve sa sécurité de base. (2)
Le travail de deuil est un processus intrapsychique, évoluant par étapes: le sujet réussit peu à peu à se détacher de l’objet perdu afin de mieux vivre car il a commencé à accepter une situation nouvelle et peut alors formuler de nouveaux projets. (3)
C’est une réaction personnelle et collective qui peut varier en fonction des sentiments et des contextes. Cette réaction commence par le déni et se termine par une acceptation plus ou moins libérée du sentiment d'attachement.
Le travail de deuil dure normalement un an, parfois plus ou moins, sans forcément être pathologique. Lorsque le deuil se prolonge ou laisse place à des troubles dépressifs ou anxieux, on parle de deuil compliqué ou de deuil pathologique qui se caractérisent par la survenue de maladie physique ou mentale dans la période du deuil (10 à 15 % des individus endeuillés). (3)
Elisabeth Kübler-Ross a décrit les étapes du deuil normal: choc, déni, colère, marchandage, tristesse, résignation et acceptation en précisant que toutes ne sont pas forcément ressenties. (4)
Le médecin pendant des siècles n’était pas sollicité à la suite d’un deuil car vécu comme un processus naturel de portée essentiellement sociale et collective (avec des rituels comme modalité de soutien et de résilience). Depuis quelques années, le deuil est cantonné à la sphère privée et le médecin est sollicité par les patients qui présentent différentes manifestations cliniques: se pose alors la question du diagnostic.
Les signes cliniques observés par le médecin chez son patient vont lui permettre de déterminer si ce dernier vit un deuil normal ou un deuil pathologique ainsi qu’à quelle phase de l’élaboration de celui-ci, la personne endeuillée se situe. (5)
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants les outils leur permettant de connaitre les différentes étapes du deuil « normal » afin de distinguer ce dernier du deuil pathologique en recherchant les signes cliniques spécifiques et de permettre un meilleur accompagnement du patient pour affronter cette période difficile.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Pour qui?
Médecins spécialistes en médecine générale et médecins d’autres spécialités concernées par la problématique traitée