FAF_Maltraitances et troubles de l'attachement : diagnostic et prévention
Bowlby propose de considérer l’attachement comme un besoin primaire instinctif, biologiquement déterminé, qui dérive de la pulsion d’agrippement. Tout enfant a besoin pour grandir, « s’individualiser » et s’ouvrir au monde, d’une base de sécurité interne suffisante pour explorer et acquérir des habilités favorables à son autonomie et à sa socialisation. (1)
Le développement de l’attachement est progressif, jusqu’à la phase d’attachement définitif qui sera en place à 24 mois.
Cependant, différents profils d’attachement ont été identifiés : l’attachement sécure, l’attachement insécure-anxieux (évitant ou résistant) et l’attachement de type insécure-désorganisé.
Les troubles de l’attachement se caractérisent par la rupture du lien mère-enfant, principalement avant l’âge de 3 ans, accompagnée ou non de carences de soins, de maltraitance ou de négligence. (2)
La maltraitance envers l’enfant peut revêtir différentes formes : violences physiques, psychologiques, cruauté, dénigrement, négligences, abus sexuels. En France, un enfant meurt tous les cinq jours, victime des violences infligées par sa famille et 14% des Français déclarent avoir été victimes de maltraitances au cours de leur enfance. (3) Les violences sexuelles (en particulier les incestes) sont équivalentes à la torture. D’après les neurosciences, les zones de la douleur sont activées de la même manière dans le cerveau par les violences subies.
Les victimes réagissent de manière différente :
• Certaines vont être paralysées et vont rejouer inconsciemment, tout au long de la vie, ce rôle de victime.
• D’autres vont être plutôt dans la fuite par rapport à leurs émotions et par rapport à une intimité affective et relationnelle. Elles fuient l’engagement, se réfugient dans les addictions et/ou ont des comportements auto-agressifs (automutilation), comme pour fuir leur détresse émotionnelle.
• Autre stratégie : la contre-attaque. "Un mécanisme de reproduction de ce comportement et d’identification à l’agresseur se met en place : l’enfant maltraité devient un parent maltraitant ou un conjoint violent avec son/sa partenaire." (4)
Les interventions préventives auprès des familles, quand elles se déroulent a` la maison, et qu’elles sont intensives et de longue durée, commencées parfois même avant la naissance, ont un potentiel énorme pour modifier les trajectoires comportementales et développementales que peuvent subir les enfants nés dans des familles a` risques multiples. (5)
Le rôle du praticien sera d’encourager la sensibilité parentale pendant la période de la grossesse, de la petite enfance et de fournir du soutien et de l’assistance constante tout au long du développement de l'enfant.
L’objectif général de cette classe virtuelle est de permettre aux participants d’actualiser leurs connaissances sur les troubles de l'attachement, en particulier liés à de la maltraitance, ainsi que de leur fournir des informations et des outils sur les possibilités de prévention et d’action au niveau des familles à risque. Le but étant de mieux prévenir les comportements à risque et de dépister ainsi les familles nécessitant un soutien le plus précocement possible.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Le développement de l’attachement est progressif, jusqu’à la phase d’attachement définitif qui sera en place à 24 mois.
Cependant, différents profils d’attachement ont été identifiés : l’attachement sécure, l’attachement insécure-anxieux (évitant ou résistant) et l’attachement de type insécure-désorganisé.
Les troubles de l’attachement se caractérisent par la rupture du lien mère-enfant, principalement avant l’âge de 3 ans, accompagnée ou non de carences de soins, de maltraitance ou de négligence. (2)
La maltraitance envers l’enfant peut revêtir différentes formes : violences physiques, psychologiques, cruauté, dénigrement, négligences, abus sexuels. En France, un enfant meurt tous les cinq jours, victime des violences infligées par sa famille et 14% des Français déclarent avoir été victimes de maltraitances au cours de leur enfance. (3) Les violences sexuelles (en particulier les incestes) sont équivalentes à la torture. D’après les neurosciences, les zones de la douleur sont activées de la même manière dans le cerveau par les violences subies.
Les victimes réagissent de manière différente :
• Certaines vont être paralysées et vont rejouer inconsciemment, tout au long de la vie, ce rôle de victime.
• D’autres vont être plutôt dans la fuite par rapport à leurs émotions et par rapport à une intimité affective et relationnelle. Elles fuient l’engagement, se réfugient dans les addictions et/ou ont des comportements auto-agressifs (automutilation), comme pour fuir leur détresse émotionnelle.
• Autre stratégie : la contre-attaque. "Un mécanisme de reproduction de ce comportement et d’identification à l’agresseur se met en place : l’enfant maltraité devient un parent maltraitant ou un conjoint violent avec son/sa partenaire." (4)
Les interventions préventives auprès des familles, quand elles se déroulent a` la maison, et qu’elles sont intensives et de longue durée, commencées parfois même avant la naissance, ont un potentiel énorme pour modifier les trajectoires comportementales et développementales que peuvent subir les enfants nés dans des familles a` risques multiples. (5)
Le rôle du praticien sera d’encourager la sensibilité parentale pendant la période de la grossesse, de la petite enfance et de fournir du soutien et de l’assistance constante tout au long du développement de l'enfant.
L’objectif général de cette classe virtuelle est de permettre aux participants d’actualiser leurs connaissances sur les troubles de l'attachement, en particulier liés à de la maltraitance, ainsi que de leur fournir des informations et des outils sur les possibilités de prévention et d’action au niveau des familles à risque. Le but étant de mieux prévenir les comportements à risque et de dépister ainsi les familles nécessitant un soutien le plus précocement possible.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Pour qui?
Généralistes et autres spécialistes