FAF_Quels types de troubles psychiques peuvent survenir en période de conflit armé ?
L’actualité géopolitique de ces derniers mois nous a confrontés à des conflits armés aux portes de l’Europe.
Vivre en zone de conflit armé ou à proximité a des effets sur la santé mentale et, selon l’OMS, en mars 2022 une personne sur cinq ayant connu la guerre ou une autre situation de conflit il y a 10 ans ou moins souffrira de dépression, d’anxiété, de stress post-traumatique, de troubles bipolaires ou de schizophrénie et une personne sur dix, vit avec un trouble mental modéré ou grave, chiffres significativement plus élevés que dans la population générale. (1)
La peur est un sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé. La peur peut survenir sans raison apparente entraînant une inhibition de la pensée ; elle sert originellement à préparer l'individu à fuir ou se défendre. (2)
L’anxiété est une émotion combinant symptômes physiques et pensées anxieuses. (3) Le cerveau va alors produire du cortisol, hormone du stress, pour faire face à ce danger ce qui va entraîner un déficit en hormones du bien-être (endorphine, dopamine, sérotonine, ocytocine, DHEA), avec pour conséquence de ?faire voir le monde avec des lunettes noires?. Des séquelles traumatiques, dites et non-dites, moins mesurables que les effets physiques des blessures, peuvent ainsi persister des années et parfois sur plusieurs générations. (4)
Les préjudices psychiques dus à la violence entraînent fréquemment des conséquences pour les personnes, les familles et les populations (victimes directes des hostilités ou combattants, ou indirectes familles, témoins d’actes violents…).
Cette angoisse peut prendre différents aspects en particulier la peur de la mort et l’on est alors clairement dans le cadre clinique de l’état de stress post-traumatique.
Le médecin peut être amené à recevoir des patients présentant des troubles de la personnalité et comportementaux parfois associés à des troubles psychomoteurs qu’il lui faudra savoir rattacher à leur véritable origine (stress post traumatique): le repérage et le diagnostic précoce, prenant en compte les populations les plus à risque, les signes d’alerte et les critères diagnostiques les plus pertinents, sont une étape essentielle car le risque de chronicité, de rechute et de désinsertion sociale est notable. Le médecin pourra alors proposer des conduites de prévention efficaces et/ou un traitement, selon le stade d’évolution de ces troubles. (5)
L’objectif général de cette formation est d’apporter aux participants une meilleure connaissance de l’impact des conflits armés sur la santé psychique de leurs patients afin de mieux conduire leur questionnement pour aboutir à un diagnostic étayé et dans un deuxième temps de pouvoir mettre en place une prévention et/ou un traitement adapté.
Vivre en zone de conflit armé ou à proximité a des effets sur la santé mentale et, selon l’OMS, en mars 2022 une personne sur cinq ayant connu la guerre ou une autre situation de conflit il y a 10 ans ou moins souffrira de dépression, d’anxiété, de stress post-traumatique, de troubles bipolaires ou de schizophrénie et une personne sur dix, vit avec un trouble mental modéré ou grave, chiffres significativement plus élevés que dans la population générale. (1)
La peur est un sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé. La peur peut survenir sans raison apparente entraînant une inhibition de la pensée ; elle sert originellement à préparer l'individu à fuir ou se défendre. (2)
L’anxiété est une émotion combinant symptômes physiques et pensées anxieuses. (3) Le cerveau va alors produire du cortisol, hormone du stress, pour faire face à ce danger ce qui va entraîner un déficit en hormones du bien-être (endorphine, dopamine, sérotonine, ocytocine, DHEA), avec pour conséquence de ?faire voir le monde avec des lunettes noires?. Des séquelles traumatiques, dites et non-dites, moins mesurables que les effets physiques des blessures, peuvent ainsi persister des années et parfois sur plusieurs générations. (4)
Les préjudices psychiques dus à la violence entraînent fréquemment des conséquences pour les personnes, les familles et les populations (victimes directes des hostilités ou combattants, ou indirectes familles, témoins d’actes violents…).
Cette angoisse peut prendre différents aspects en particulier la peur de la mort et l’on est alors clairement dans le cadre clinique de l’état de stress post-traumatique.
Le médecin peut être amené à recevoir des patients présentant des troubles de la personnalité et comportementaux parfois associés à des troubles psychomoteurs qu’il lui faudra savoir rattacher à leur véritable origine (stress post traumatique): le repérage et le diagnostic précoce, prenant en compte les populations les plus à risque, les signes d’alerte et les critères diagnostiques les plus pertinents, sont une étape essentielle car le risque de chronicité, de rechute et de désinsertion sociale est notable. Le médecin pourra alors proposer des conduites de prévention efficaces et/ou un traitement, selon le stade d’évolution de ces troubles. (5)
L’objectif général de cette formation est d’apporter aux participants une meilleure connaissance de l’impact des conflits armés sur la santé psychique de leurs patients afin de mieux conduire leur questionnement pour aboutir à un diagnostic étayé et dans un deuxième temps de pouvoir mettre en place une prévention et/ou un traitement adapté.
Pour qui?
Médecins spécialistes en médecine générale et médecins d’autres spécialités concernées par la problématique traitée