FAF_Prise en charge du patient souffrant de psycho traumatisme
Selon le DSM5 toute situation qui implique une mort effective, une menace de mort, une blessure grave ou des violences sexuelles est traumatogène. (1)
Une fois installé, le psycho traumatisme est plus difficile à remobiliser, d'où l'intérêt d’une prise en charge la plus précoce possible. Des centres régionaux du psycho traumatisme, dispositif de prise en charge globale – accueil, orientation et traitement – des personnes souffrant d’un trouble de stress post-traumatique voient maintenant le jour. La prise en charge des personnes vivant cette épreuve constitue un enjeu de santé public majeur. (2)
Lorsqu’une personne vit un traumatisme, le fonctionnement de sa mémoire est perturbé. Il peut aussi être difficile pour elle de se rappeler ce qui s’est passé, quand et où. Cette amnésie dure parfois des mois voire des années. Le souvenir de l’évènement peut revenir brutalement, à la vue d’une personne, d’un lieu qui le rappelle ou bien d’un documentaire évoquant des faits similaires et dans certains cas le revivre en pensée et éprouver un sentiment de menace permanent.
La prise en charge doit être soit psychothérapique, soit médicamenteux soit les deux, elle doit être pluridisciplinaire, coordonnée avec les services de protection et judiciaires, afin de prévenir de nouvelles violences.
Différents traitements psychothérapeutiques sont à recommander car leur efficacité est démontrée et validées par la recherche et les consensus professionnels : EMDR, TCC, thérapies psychodynamiques, hypnose Ericksonienne. D’autres sont recommandées : débriefing, groupes de parole, prise en charge familiale, relaxation et autres techniques de gestion des émotions. (3)
La thérapie pharmacologique, quant à elle, vise à traiter les symptômes directs et indirects du TSPT. Son efficacité dans ce domaine est reconnue depuis plus de 30 ans. Certains antidépresseurs ISRS ont obtenu, dans de très nombreux pays, une indication officielle pour l’ESPT constitué. Les anticonvulsivants ainsi que les antipsychotiques atypiques à faible dose font également preuve d’un intérêt clinique. (4)
Le médecin sera alors consulté pour des états d’angoisse ou de dépression. Il est utile pour celui-ci de savoir orienter au mieux la prise en charge avec des aides et des thérapies pour permettre au patient de retrouver un quotidien apaisé. La prise en charge doit être à la fois somatique et psychique et doit être pluridisciplinaire, coordonnée avec les services de protection et judiciaires, afin de prévenir de nouvelles violences. (5)
L’objectif général de cette formation est donc d’informer les participants sur les possibilités thérapeutiques du psycho traumatisme. En effet, une prise en charge globale immédiate et une thérapeutique adaptée permettra une amélioration plus rapide du tableau clinique et évitera les risques de la chronicisation.
Une fois installé, le psycho traumatisme est plus difficile à remobiliser, d'où l'intérêt d’une prise en charge la plus précoce possible. Des centres régionaux du psycho traumatisme, dispositif de prise en charge globale – accueil, orientation et traitement – des personnes souffrant d’un trouble de stress post-traumatique voient maintenant le jour. La prise en charge des personnes vivant cette épreuve constitue un enjeu de santé public majeur. (2)
Lorsqu’une personne vit un traumatisme, le fonctionnement de sa mémoire est perturbé. Il peut aussi être difficile pour elle de se rappeler ce qui s’est passé, quand et où. Cette amnésie dure parfois des mois voire des années. Le souvenir de l’évènement peut revenir brutalement, à la vue d’une personne, d’un lieu qui le rappelle ou bien d’un documentaire évoquant des faits similaires et dans certains cas le revivre en pensée et éprouver un sentiment de menace permanent.
La prise en charge doit être soit psychothérapique, soit médicamenteux soit les deux, elle doit être pluridisciplinaire, coordonnée avec les services de protection et judiciaires, afin de prévenir de nouvelles violences.
Différents traitements psychothérapeutiques sont à recommander car leur efficacité est démontrée et validées par la recherche et les consensus professionnels : EMDR, TCC, thérapies psychodynamiques, hypnose Ericksonienne. D’autres sont recommandées : débriefing, groupes de parole, prise en charge familiale, relaxation et autres techniques de gestion des émotions. (3)
La thérapie pharmacologique, quant à elle, vise à traiter les symptômes directs et indirects du TSPT. Son efficacité dans ce domaine est reconnue depuis plus de 30 ans. Certains antidépresseurs ISRS ont obtenu, dans de très nombreux pays, une indication officielle pour l’ESPT constitué. Les anticonvulsivants ainsi que les antipsychotiques atypiques à faible dose font également preuve d’un intérêt clinique. (4)
Le médecin sera alors consulté pour des états d’angoisse ou de dépression. Il est utile pour celui-ci de savoir orienter au mieux la prise en charge avec des aides et des thérapies pour permettre au patient de retrouver un quotidien apaisé. La prise en charge doit être à la fois somatique et psychique et doit être pluridisciplinaire, coordonnée avec les services de protection et judiciaires, afin de prévenir de nouvelles violences. (5)
L’objectif général de cette formation est donc d’informer les participants sur les possibilités thérapeutiques du psycho traumatisme. En effet, une prise en charge globale immédiate et une thérapeutique adaptée permettra une amélioration plus rapide du tableau clinique et évitera les risques de la chronicisation.
Pour qui?
Médecins spécialistes en médecine générale et médecins d’autres spécialités concernés par la problématique traitée
