FAF_Aider le patient à faire de son hypersensibilité émotionnelle une force et/ou un atout
La notion de « personne extrêmement sensible » a été conceptualisée par les psychologues Elaine et Arthur Aron en 1996. (1)
L’hypersensibilité émotionnelle désigne la propension à être blessé facilement, à fuir les groupes ou à faire preuve d’hyperempathie. Ce n’est ni un trouble du développement, ni une maladie, juste un tempérament. La personne hypersensible vit les choses de manière beaucoup plus intense que la plupart des gens ; elle est dans l'incapacité de pouvoir se protéger des émotions de son entourage proche ou lointain.
On peut naître hypersensible comme le devenir après un choc traumatique ou par son éducation. L'hypersensibilité concerne 20% de la population mondiale et est vécue comme une singularité souvent à l’origine d’incompréhension majeure dans le rapport avec l’entourage, la famille, les amis et les collègues de travail. Si bien que l’on finit par se culpabiliser et s'en vouloir alors qu’être hypersensible, c'est bénéficier d'un processus de sensibilité sensorielle fort en ce qui concerne un seul ou plusieurs des 5 sens. Ce trop-plein d'émotions ne fait pas des hypersensibles des êtres fragiles, mais profondément humains. Plus attentifs, plus empathiques et plus engagés, les grands sensibles sont en résonance avec le monde. (2)
Hypersensibilité émotionnelle et haut potentiel intellectuel (HPI) sont liées mais il y a dix fois plus d’hypersensibles que de HPI. L’efficience intellectuelle d’un adulte HPI est très supérieure à celle des adultes de sa classe d'âge. Mais le QI d'une personne n'est pas suffisant pour définir son intelligence car il néglige une part essentielle du comportement humain : les réactions émotionnelles. L'intelligence émotionnelle c’est notre capacité à utiliser au mieux nos émotions et notre intuition. (3) Elle permet de comprendre pourquoi, à QI égal, certains s'épanouissent et réussissent mieux que d'autres...
Les techniques d'imagerie cérébrale révèlent que les personnes HPI se distinguent des autres personnes dites neurotypiques par une multitude de connexions neuronales qui est souvent à l'origine d'une pensée en arborescence. (4) Cette déformation de la pensée divergente accompagne souvent l’hyperémotivité.
Le médecin doit, tout d’abord éliminer une cause organique ou un autre trouble psychiatrique lorsqu’un patient vit mal son hypersensibilité. Ce n’est qu’ensuite qu’il pourra lui proposer un traitement adapté pour lui permettre de ne plus être submergé par ses émotions excessives. Tant que la personne hypersensible ne sait pas organiser ses processus mentaux, l’hypersensibilité est un désavantage. En revanche, si elle parvient à les organiser, ce tempérament devient un énorme atout.
Les objectifs généraux de cette formation sont de fournir aux participants les moyens de reconnaître les caractéristiques de cette sensibilité exacerbée, d’en préciser le diagnostic et d’aider la personne hypersensible, enfant ou adulte, à en faire une force. (5)
L’hypersensibilité émotionnelle désigne la propension à être blessé facilement, à fuir les groupes ou à faire preuve d’hyperempathie. Ce n’est ni un trouble du développement, ni une maladie, juste un tempérament. La personne hypersensible vit les choses de manière beaucoup plus intense que la plupart des gens ; elle est dans l'incapacité de pouvoir se protéger des émotions de son entourage proche ou lointain.
On peut naître hypersensible comme le devenir après un choc traumatique ou par son éducation. L'hypersensibilité concerne 20% de la population mondiale et est vécue comme une singularité souvent à l’origine d’incompréhension majeure dans le rapport avec l’entourage, la famille, les amis et les collègues de travail. Si bien que l’on finit par se culpabiliser et s'en vouloir alors qu’être hypersensible, c'est bénéficier d'un processus de sensibilité sensorielle fort en ce qui concerne un seul ou plusieurs des 5 sens. Ce trop-plein d'émotions ne fait pas des hypersensibles des êtres fragiles, mais profondément humains. Plus attentifs, plus empathiques et plus engagés, les grands sensibles sont en résonance avec le monde. (2)
Hypersensibilité émotionnelle et haut potentiel intellectuel (HPI) sont liées mais il y a dix fois plus d’hypersensibles que de HPI. L’efficience intellectuelle d’un adulte HPI est très supérieure à celle des adultes de sa classe d'âge. Mais le QI d'une personne n'est pas suffisant pour définir son intelligence car il néglige une part essentielle du comportement humain : les réactions émotionnelles. L'intelligence émotionnelle c’est notre capacité à utiliser au mieux nos émotions et notre intuition. (3) Elle permet de comprendre pourquoi, à QI égal, certains s'épanouissent et réussissent mieux que d'autres...
Les techniques d'imagerie cérébrale révèlent que les personnes HPI se distinguent des autres personnes dites neurotypiques par une multitude de connexions neuronales qui est souvent à l'origine d'une pensée en arborescence. (4) Cette déformation de la pensée divergente accompagne souvent l’hyperémotivité.
Le médecin doit, tout d’abord éliminer une cause organique ou un autre trouble psychiatrique lorsqu’un patient vit mal son hypersensibilité. Ce n’est qu’ensuite qu’il pourra lui proposer un traitement adapté pour lui permettre de ne plus être submergé par ses émotions excessives. Tant que la personne hypersensible ne sait pas organiser ses processus mentaux, l’hypersensibilité est un désavantage. En revanche, si elle parvient à les organiser, ce tempérament devient un énorme atout.
Les objectifs généraux de cette formation sont de fournir aux participants les moyens de reconnaître les caractéristiques de cette sensibilité exacerbée, d’en préciser le diagnostic et d’aider la personne hypersensible, enfant ou adulte, à en faire une force. (5)
Pour qui?
Généralistes et autres spécialistes